J’ai attendu un petit bout avant d’acheter « Hell.com » de Patrick Senécal parce que j’avais une longue liste de livres à lire, parce que j’espérais me le procurer en version électronique, et aussi parce que, quitte à acheter la version « arbres morts », je tenais au moins à le faire dédicacer. « Hell.com » n’étant toujours pas disponible en version électronique (pour une raison ou une autre…) c’est donc lors du Salon du livre de l’Outaouais, en mars dernier, que je me suis procuré ce bouquin. Il s’est ensuite écoulé quelques mois avant que « Hell.com » fasse son chemin jusqu’au sommet de ma liste de lecture, et ce même en trichant un petit peu. Voici donc, des mois après sa sortie en librairies, mon compte-rendu de lecture de « Hell.com ».
Dans « Hell.com », on suit Daniel Saul, un millionnaire montréalais à la recherche de puissance et de sensations fortes. Lorsqu’il rencontre Martin Charron, cette quête de pouvoir et d’argent prend un tournant auquel Daniel Saul ne pouvait s’attendre. Il se retrouve mêlé à un réseau criminel international se spécialisant dans toutes les sphères de la perversion humaine. Mais, une fois qu’on s’est mêlé aux démons, on ne sort pas facilement de l’enfer.
Si j’avais une seule chose à reprocher à « Hell.com » (et on s’entend qu’il s’agit d’une préférence personnelle) je dirais que ce roman de Patrick Senécal commence lentement. On devra attendre à la deuxième partie avant que les choses commencent à tourner de travers pour le personnage principal. Daniel Saul est riche et puissant et il n’est jamais vraiment en danger. Je comprends que la première partie est surtout là pour la mise en scène des personnages, de l’intrigue, etc., mais le lecteur avec déficit d’attention que je suis aurait aimé une première partie un peu plus concise.
Bon, fini le chiâlage, j’ai malgré tout très aimé « Hell.com ». Le roman de Patrick Senécal est très bien écrit, avec un style fluide et efficace. Les personnages sont bien en chair, avec des motivations claires et précises. Les scènes de sexe et d’horreur (souvent entremêlées) se succèdent à intervalles régulières, sans trop prendre le dessus, tout en restant fidèle à la réputation que c’est faite l’auteur.
Pour emprunter le système de cotation de mon ami @macdonst, « Hell.com » est définitivement « à acheter ».